partitions
guitare solo
chant et guitare
recueils pédagogiques
deux guitares
Variations op.27 de Anton WEBERN
Depuis les Drei Lieder op.18 de Anton Webern, il est clair que les possibilités expressives de la guitare trouvent dans la musique de la seconde école de Vienne un terrain favorable à leur épanouissement.
Cherchant à adapter une pièce pour guitare seule de l’un des trois compositeurs viennois, j’ai essayé l’opus 27. Un petit “miracle” eut lieu : l’adaptation pour guitare ne modifie presque rien à l’original. Dans toute la pièce, une seule note (!) a été éliminée (mise entre parenthèse à la mesure 14 du premier des trois mouvements).
Certes, il a fallu faire en sorte que la musique trouve sa place dans l’ambitus de la guitare (en octaviant certains passages notamment) ; cependant l’œuvre a fonctionné, dès le départ et à ma grande joie, comme une évidence.
Petits trésors à portée de main
volume 1
Il s’agit ici de rendre quelques chefs-d’oeuvre abordables pour les jeunes guitaristes. Avec comme principal souhait de leur ouvrir plus largement la porte de l’histoire de la musique. À l’exception d’une pièce de 1e année, ce premier volume couvre les 2e et 3e années d’apprentissage de la guitare.
Valse romantique
de Claude DEBUSSY
J’ai imaginé adapter cette «Valse romantique» pour la guitare en écoutant l’interprétation très lyrique du pianiste Walter Gieseking. C’est une oeuvre de jeunesse de Claude Debussy (1890) et son écriture, légère pour un pianiste, a permis une adaptation sans trop de concessions.
Deux élégies
de Richard WAGNER et Claude DEBUSSY
Associer sur une même partition Wagner et Debussy s’avère assez réjouissant quand on connaît l’antagonisme entre musique française et musique allemande au début du XXe siècle Mais au-delà de ce petit pied-de-nez historique, c’est le format condensé et le caractère très intime – empreint d’une immense mélancolie, presque testamentaire – qui rend ces deux oeuvres en quelque sorte «cousines».
Colleción de Tonadillas (guitare et voix)
de Enrique GRANADOS
Cette Colección de tonadillas a été composée par Enrique Granados (pour voix et piano) sur des textes célèbres de Fernando Periquet (1873-1940) évoquant l’univers aristocratique des «majas» de Goya. La collaboration entre les deux hommes a également donné naissance à l’opéra «Goyescas» créé à la Metropolitan Opera House de New-York en 1915.
C’est grâce à une «impulsion» de mon ami Rémi Jousselme, que cet arrangement a vu le jour. Il lui est tout naturellement dédié.
Suite Bergamasque (deux guitares)
de Claude DEBUSSY
Cet arrangement a été joué pour la première fois en septembre 2011 par le duo Alchemy. Les deux guitares se partagent les lignes mélodiques de la manière la plus équilibrée possible. Les deux parties sont d’égale difficulté.
Les nuances écrites sont celles de l’original pour piano afin de conserver l’homogénéité des choix du compositeur. Mais elles sont bien des fois à réévaluer en fonction de la puissance de la guitare.
Deux arias (voix et guitare)
de Antonio VIVALDI
"Vieni, vieni, o mio diletto…" est extrait d’un air assez long de l’opéra Ercole sul Termodonte. Hors de ce contexte, il m’a semblé pertinent, comme cela se fait souvent en concert, d’introduire l’aria par quelques mesures de guitare."Armate face, et anguibus…" est extrait d’un oratorio en langue latine. J’ai changé la tonalité pour que cet air, au formidable potentiel de vitalité, soit jouable.
Mélodies italiennes (guitare et voix)
de Vincenzo BELLINI
Parmi les nombreuses oeuvres vocales de Vincenzo Bellini, mon choix s’est porté sur celles-ci, non seulement pour la possibilité qu’elles offrent de conserver les tonalités originales – et ainsi d’exploiter des espaces sonores inusités à la guitare (fa mineur, sol mineur) – , mais aussi pour leurs très belles introductions instrumentales. Le titre de ce recueil, Mélodies italiennes, recouvre en réalité différents genres, chacun ne servant visiblement que de prétexte au déploiement de la sensibilité et de la science de la ligne mélodique du compositeur.
Deux mélodies
de Pauline VIARDOT
Ces pièces sont, à mon sens, le fruit d’un équilibre entre une réelle fluidité, une écriture claire sans être simpliste, et un désir de toujours surprendre l’auditeur ; autant de qualités qui ont rendu possible un arrangement que l’on peut comparer, dans la technique de transcription, à ce qui est réalisable à partir de quelques oeuvres d’Albeniz.